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Description physique du Prophète Salla Allahou 'aleyhi wa sallam dans les Ahadiths

La description par Abou Jouhayfa Les gens saisissaient les deux mains du Messager d’Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallamquand il était à Bathâ’ Makkah et les passaient sur leurs visages. Le narrateur du récit, Abou Jouhayfa dit : « J'ai pris sa main et je l'ai posée sur mon visage. Elle était plus fraiche que la glace et avait une odeur plus agréable que le musc. » [Rapporté par al-Boukhâri]

La description par Abou Yazîd Les gens se sont assemblées en foule près du Messager d’Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, après la prière du Sobh, à Hajjat Al-Wadâ‘; Abou Yazîd, par sa force et sa jeunesse, a pu parvenir jusqu'au Messager d’Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- : « Il saisit sa main et la posa sur son visage et sa poitrine : il trouva que rien n'était plus frais ni ne sentait meilleur que sa main. » [Rapporté par Ahmad]

La description par ‘Ali ‘Ali disait : « Le Messager d'Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- n'était ni longiligne ni trop court et avait les paumes et les pieds épais; sa tête était grosse et ses articulations imposantes. Les poils qui descendaient de sa poitrine à son nombril formaient une longue ligne. Quand il marchait, il s'inclinait vers le devant comme s'il descendait d'une pente; je n'ai vu ni avant lui ni après lui un homme comme lui. » [Rapporté par AtTirmidhi n° 3570 et le qualifié de beau et authentique.] ‘Ali radiyoull-Lahu `anhou disait : « L’envoyé d’Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallamn’était ni grand ni petit, sa tête était grande, ses mains et ses pieds avaient de larges doigts, son visage était coloré de rouge, ses poils entre la poitrine et le nombril formaient une longue ligne, quand il marchait, il était dynamique comme s’il dévalait une pente. Je n’ai vu personne tel que lui, ni avant, ni après. » [Rapporté par Ahmad]

La description par Anas Ibn Mâlik Rabi‘a ibn Abi ‘Abd Rahman a dit: « J'ai entendu Anas ibn Malik décrire le Prophète - sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- en ces termes : "Il était un homme d'une taille moyenne : ni longiligne, ni trop court ; sa peau affichait une couleur qui n'était ni d'une blancheur éclatante ni brune ; sa chevelure n'était ni crépue ni outrancièrement longue". » [Rapporté par Al-Boukhari n°3283]

 

La description par Al-Barra’ ibn ‘Azib Al-Barra’ ibn ‘Azib dit : « Le Messager d'Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- avait de larges épaules et une abondante chevelure et portait un complet rouge. En fait, je n'ai jamais vu un homme plus beau que lui. » [Rapporté par Mouslim n°2338]

La description par Jâbir Ibn ‘Abdillâh D'après Jâbir : « Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- avait une barbe très touffue. » [Rapporté par Mouslim] La description par Jâbir ibn Samrata Jâbir ibn Samrata dit : « Le Messager d'Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- avait une large bouche, de vastes yeux et des chevilles plutôt minces. » [Rapporté Mouslim n°2339]

La description par Oum Ma‘bad Al Bayhaqi et d’autres ont rapporté que la nuit de l’Hijra, le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- accompagné de Abou Bakr radiyoull-Lahu `anh et du serviteur de ce dernier ‘Amir Ibn Fuhayra, se sont dirigés vers la tente de Oum Ma’bad qui y était assise. Quand le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- lui a demandé s’il pouvait lui acheter de chez elle de la viande ou du lait, elle n’a rien trouvé chez elle de cela et a dit : « Par Dieu, si nous avions quelque chose, je vous l'aurais donné. » Alors le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a regardé autour et de lui et a vu dans un coin de sa tente une chèvre toute maigre. Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- dit alors à Oum Ma‘bad : « Ne donne-t-elle point du lait ? » [Elle répondit] : « Elle est trop malade pour cela ». [Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- dit alors] : « Me permets-tu de la traire?» « Si tu vois qu'elle peut te donner du lait, vas-y » répondit la femme. Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- appela la chèvre qui s'approcha de lui. Il essuya ses mamelles de sa main, cita le nom d’Allah et pria pour elle. La chèvre écarta les pattes et donna une grande quantité de lait au point de remplir un seau entier. 

Il donna ensuite à boire à Oum Ma‘bad, puis à ses compagnons et fut le dernier à se désaltérer en disant :

« Ô Allâh ! Accorde Ta miséricorde et Ton salut à notre bien-aimé, la prunelle de nos yeux le Prophète Muhammad . »

 « Celui qui donne à boire aux gens ne devra se désaltérer en premier lieu ». Puis il a trait une deuxième fois la chèvre et laissa à Oum Ma‘bad en disant : « Garde ceci pour Abou Ma‘bad quand il reviendra ». Peu de temps après, quand son mari revint, il s’étonna de trouver du lait et demanda : « D’où vient ce lait Oum Ma‘bad, car il n’y a rien qui donne du lait à la maison, et la chêvre est improductive. » Elle dit alors : « Par Dieu, ce n’est que la visite d’un homme béni » Il lui demanda : « Décris-le moi, Oum Ma‘bad ». C’est ainsi qu’elle dit : « Il était incroyablement lumineux et de grande beauté. Il avait un visage splendide. Son ventre ne bombait pas, sa tête n'était pas petite, elle avait des traits fins et harmonieux. Il avait des yeux attirants noirs vifs fin arqués par des sourcils continus. Sa voix était cassée. Le blanc de ses yeux était très blanc et le noir, très noir, donnant l’impression d’avoir du khol, ses sourcils s’affinaient, avec un petit duvet entre eux. Il avait un joli cou mince. Quand il se taisait, il impressionnait, et quand il parlait, il dominait et accroissait l’émerveillement, son élocution était très agréable, claire et concise, jamais superflue, au point qu’on aurait dit que des perles sortaient de sa bouche. De loin, il était le plus beau et le plus merveilleux des hommes, et de près, le meilleur. Sa taille était moyenne, ni trop grande au point de forcer l’élévation du regard, ni trop petite au point d’exiger l’abaissement des yeux. Il était telle une jolie ramure entre deux, mais la plus plaisante des trois à regarder". "Il était toujours entouré par ses Compagnons qui prenaient soin de lui. A chaque fois qu'il prononçait quelque chose, les auditeurs l'écoutaient avec une attention passionnée et chaque fois qu’il donnait un ordre, ils rivalisaient d’ardeur pour l'exécuter. Il était servi et entouré, mais jamais renfrogné ni critiqueur. » 

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